Le cri rythmique sexuel est une succession de bourdonnements saccadés et brefs (0,025 s.) de sonorité grave (150 à 450 Hz) pendant 30 secondes ou plus. Chaque unité sonore est associée à une vibration visible des flancs qui correspond à une contraction rythmique du diaphragme. Il s’agit d’un cri de satisfaction.
Il s’observe :
au cours des parades sexuelles : le mâle adopte une démarche raide et lente à petits pas, tête horizontale tendue vers l’avant, tout en évaginant son scrotum et ses glandes péri-anales. Au cours de cette parade, il tourne autour de la femelle ou reste immobile avec des mouvements de dandinement du train postérieur.
chez le mâle systématiquement lorsqu’on introduit un étranger dans sa cage ou lorsqu’on le place dans une cage nouvelle contenant ou ayant contenue des cobayes.
au moment de la distribution de la nourriture dont il est friand, lorsque le cobaye est proche de son maître
Le cri d'appel
Le cri de quête et sifflement d’appel est nasillard et prolongé par un long sifflement aigu. Ce cri est destiné à attirer l’attention du maître, il s’arrête de lui-même lors de la distribution de la nourriture. Il s’agit d’une vocalisation de quête.
Il s’observe :
lorsque le cobaye quémande sa nourriture
sur les jeunes isolés de leurs congénères
Le cri rythmique d’alerte au son
Le cri rythmique d’alerte au son est un bourdonnement saccadé (dénommé « drr »), de 0,2 à 0,75 secondes. Il a valeur d’avertissement pour les congénères. Il s’observe en réponse à un bruit et accompagne l’immobilisation (bruit inconnu, soudain, aigu et da faible intensité) ou la fuite (l’intensité du bruit forte) .
Le cri de cohésion
« le cri de cohésion » : série de plusieurs cris brefs de basse fréquence, regroupés par 2 ou 3, voire davantage, observables dès la naissance.Le cri de cohésion (« chutt ») est répétitif (6 par seconde) et de moyenne fréquence. Il est caractéristique des interactions sociales dépourvues de tension.Il peut accompagner l’activité exploratoire. Il s’observe : Dans les comportements relationnels
contact bucco-buccal
toilettage mutuel
flairage ano-génital
tirage du poil (sauf au stade terminal avec mutilation)
Dans les relations mère-jeune
La plupart des mères allaitantes émettent le cri de cohésion dès la mise bas. Il permet le retour rapide de la progéniture.
Le cri de contact social
Le cri de multiplet de contact social est un piaulement répétitif de 3 à 4 vocalisations identiques de fréquence basse, à un rythme régulier au cours d’une même séquence, et qui se poursuit pendant plusieurs secondes en allant crescendo Il s’observe
chez la femelle non réceptive refusant les avances d’un mâle
chez le cobaye agressé qui cherche à éviter son agresseur (fonction inhibitrice sur ce dernier) au sein d’un groupe stable
Le cri de dérangement
Le cri de dérangement est une émission de trilles de haute fréquence (500 à 1700 Hz).
Il s’observe
chez la femelle non réceptive refusant les avances d’un mâle
chez le cobaye agressé qui cherche à éviter son agresseur (fonction inhibitrice sur ce dernier) au sein d’un groupe stable
Le cri de detresse
Le cri de détresse est semblable à un sifflement aigu et nasillard dont la fréquence peut atteindre 5000 Hz. Il s’observe
chez un cobaye agressé par un mâle et qui se voit infligé une blessure sévère
Le cri signalant une menace
Le signal de menace est produit par l’entrechoquement des dents au cours de mouvements modérés mais très rapides de la mandibule
Il s’observe :
lors de l’arrivée d’un intrus (mâle dominé) d’une autre espèce dans la cage
Le cri rythmique de tétée
Le cri rythmique de tétée est un ensemble de petits cris brefs, semblables à un bourdonnement saccadé, sur un rythme rapide, émis dès le 2éme jour. Le jeune s’enfouit sous la mère, qui prend la posture d’allaitement, dès la mise-bas.
Le cri du jeune
Le cri du jeune léché par la femelle est un « gazouillement » constitué d’unités sonores de basse fréquence (650 à 800 Hz) prolongé par une montée séquentielle rapide atteignant rapidement 4800 Hz. Il s’observe chez le jeune enfoui sous sa mère est léché par celle-ci dans la zone génitale. Le léchage provoque miction et défécation, dont l’apparition spontanée est également possible dès le 2éme jour.